mercredi 2 mars 2011

The real boring simulator


J’ai enfin pu tester Gran Turismo 5 sur Playstation 3.
Bon après des années d’attente, des reports à la fois injustifiés et tellement prévisibles, je ne suis pas à une heure vu que c’est à peu prêt le temps que met le jeu à s’installer sur la console.
J’attends beaucoup de ce GT5, j’avais fortement apprécié le 4eme opus à la fois classe, beau et complet. Après tant de temps d’attente, on ne peut s’attendre qu’à un 20 sur 20 de la part des critiques.
A la sortie du jeu, les critiques ont été partagées : c’est un très bon jeu de caisses mais pas le meilleur Gran Turismo. Pour ma part je considère cela comme un échec : un jeu si attendu avec des reports justifiés par une envie de perfection… Sérieux, je me pose des questions.
Voila l’installation est terminée, Start your engine !


Introduction à la fois magnifique et mégalo : on part d’une vision spatiale de la terre pour arriver sur un concept car à la sortie de l’usine.  Une introduction de ce genre est faite pour un grand jeu : pour LA simulation.
Mode GT, Mode Arcade, Mode Online.
Je sais que si je me lance dans le online, une mise à jour sera nécessaire, le mode arcade trop rapide.
Je vais avoir un bon premier regard, alors je me lance dans le mode GT.
D’un point de vue ergonomie, ça ressemble à iTunes, chargé, lourd et chiant. Je veux faire une course : je dois créer mon pilote…enfin choisir la combinaison.
On doit ensuite acheter une voiture avec nos 20000 premiers crédits. Alors bonne chose, on retrouve le concessionnaire d’occasions. On peut presque tout acheter avec 20000 crédits mais nous ne pouvons pas tout conduire. Maintenant, il y’a de l’expérience et des levels comme dans un RPG. Plutôt de mauvais goût, car on doit toujours passer les permis.
Gran Turismo 5 est il devenu une contrainte pour les joueurs. On commence en ne s’amusant pas car on doit acheter une voiture de merde.
Ensuite le permis, et bien comme dans tous les GT, ils sont chiants à passer.
Mais enfin je vois l’asphalte.
C’est beau, les voitures sont bien modélisées, les paysages photo réalistes, premier bon point.
Pour le permis B, la voiture n’a pas de pèche, donc sa lutte un peu mais je mets cela sur le dos de la puissance moteur.
Permis en poche, le jeu plante…je redémarre ouf ! Le permis est sauvegardé. Je commence la première compétition avec ma vieille caisse des années 70.
Le circuit charge pendant une minute. La patience est d’or avec GT5 mais je ne m’attendais pas à cela, il faut être patient et on s’ennuie avec GT5, la première course est chiante, la deuxième aussi ainsi que les suivantes. Oh mon dieu, je me fais chier. Mais je prends mon mal en patience, j’attends d’avoir le level et les crédits nécessaires pour m’acheter une bagnole neuve de confiance : une Volvo C30.
Avec cette caisse, je suis devant tout le monde sur les petits modèles mais le problème est là, je me fais chier. Je débloque des événements spéciaux comme le fameux circuit de test de Top Gear (j’adore cette émission). C’est 2 tours de pistes en vans Volkswagen. Je crois que c’est dans cette course que j’ai eu la meilleure sensation de jeu. Ca bougeait dans tous les sens. Mais ce n’était pas fun.
Je teste l’autre événement spécial : la formation NASCAR ! C’est de la merde. Il faut jouer avec l’inspiration pour gagner. Pour Gran Turismo 5, l’inspiration est un rail si rigide qui rend presque impossible le déboitage propre. C’est simple, j’ai eu l’impression qu’il n’y avait qu’une solution pour finir la course, un cheminement à suivre à la perfection pour finir premier. Je commence à penser que GT5 est devenu une simulation de conduite, plus un jeu.
Et encore une simulation… je n’ai pas l’impression de diriger une voiture, j’ai l’impression de diriger un char. J’accélère quand la ligne de trajectoire est bleue, je freine quand elle est rouge, mon pouce droit passe de la croix au carré et mon pouce gauche navigue sur la flèche en appuyant avec insistance. C’est chiant et long. Les courses sont longues, il ne se passe rien.
Il n’y a pas de dégâts sur les carrosseries : je m’y attendais avec polyphony digital, des promesses des contrats signés et au final, encore une déception.
Bon GT5 n’est pas fun, mais il a le mérite d’être beau… l’aliasing de la PS3 fout encore tout en l’air.
Mais pour moi le pompon, c’est l’IA : c’est simple, il est impossible de faire sortir un adversaire de sa trajectoire. C’est risible quand on veut forcer un peu le passage, on se retrouve bloqué comme face à un mur.
Je ne parle pas du mode B-spec, les développeurs ont réussi à trouver un truc encore plus chiant que faire soit même une course : faire le directeur technique d’un pilote. On ne conduit pas on regarde et on dit à ce connard de rouler plus vite, moins vite, de maintenir la vitesse ou de doubler.
On atteint des sommets là, ce jeu est une comédie.
Le jour où Forza Motorsport 4 sort, je revends mon GT5.
Gran Turismo 5 est devenu un nanard, vous savez un jeu qui fera rire tout le monde tellement les développeurs sont à côté de la plaque.

Pour les biens de cette critique, j’ai fait croire que j’avais réellement payé 70€ pour ce Gran Turismo 5.

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